L’investisseur Binck ne croit pas en la Coupe du Monde
Adidas sponsor favori
L’investisseur belge de Binck ne croit pas dans la Coupe du Monde. Seul 1 sur 20 estime qu’un investissement dans le pays hôte est une bonne idée et 3 sur 10 seulement croient que la CM boostera l’économie russe.
Le coup d’envoi de la Coupe du Monde de football en Russie se rapproche à grands pas. À chaque édition, de nombreux experts se risquent à pronostiquer les retombées financières que cet événement aura sur le pays hôte et les pays participants. Un sondage de BinckBank nous apprend cependant que les investisseurs n’en sont pas vraiment convaincus.
Peu d’enthousiasme
Seuls 3 investisseurs sur 10 estiment que ce tournoi boostera l’économie russe. Et ce alors que les précédentes éditions avaient en moyenne rapporté 7,7 milliards aux économies des pays hôtes entre 2002 et 2014.
Investir (ou pas) dans des gagnants
Les champions attirent les investisseurs. En tout cas, c’est ce qu’on affirme souvent à propos du Mundial : le pays vainqueur peut s’attendre à de (solides) stimuli financiers. Ce n’est toutefois pas l’avis des investisseurs de Binck : seul 1 investisseur sur 20 estime que le pays gagnant constituera un bon investissement. Et il y a une bonne raison à cela : lorsqu’on examine le produit intérieur brut des 7 précédents vainqueurs de la CdM, on observe que l’effet favorable induit par la victoire est de courte durée ; l’année suivante, ce pic économique induit par la publicité donnée à l’événement avait entièrement disparu.
Adidas sponsor favori
Outre l’impact sur l’économie nationale, cette édition promet une lutte encore plus âpre que d’habitude entre sponsors et partenaires qui souhaitent tous mettre à profit cette grand-messe du football. Cet enthousiasme à être intéressé aux bénéfices n’est toutefois que modérément partagé par nos investisseurs : seul 1 investisseur sur 10 envisage d’investir dans les sponsors et partenaires de la CdM. Le favori incontesté se nomme Adidas, suivi de Coca Cola et VISA.